La Cotellerie, Méditation de la semaine Méditation Mariale de la semaine du 07 au 14 avril 2024

Consolation et désolation

Mère Marie de la Croix suit une retraite avec un Jésuite, le Père Sempé. Nous avons ici ses notes prises le quatrième jour. En diverses occasions de sa vie, elle bénéficiera de l’aide des membres de la Compagnie de Jésus :

Consolation et désolation. Aller du connu à l’inconnu : il y a deux espèces de consolations, la consolation suave et la consolation aride. Il n’y a que Dieu qui puisse donner la paix.

Consolation suave : c’est quand on voit la lumière qui nous montre les choses surnaturelles, on se sent heureux. Mais il y a une autre consolation qui n’est pas suave, c’est quand on voit où il faut aller, mais dans le cœur, il n’y a aucune suavité, rien ne nous dit rien. On voudrait trouver Dieu, l’aimer, mais on ne sent pas qu’on l’aime. Voilà, c’est l’angoisse de ne pas trouver Dieu. Pour la consolation aride, au fond, on veut, c’est l’effet de Dieu qui se fait chercher pour épurer notre amour pour Lui. C’est donc la consolation aride qui est la plus méritoire et c’est la véritable. Mon cher petit Jésus, je vous aime. Oh, ne permettez pas que je fasse de faux pas lorsque je sens de la sécheresse et de l’aridité, cela c’est l’occasion d’un amour plus fort, mais encore, ce n’est pas de la vraie désolation. La chère petite Sainte Thérèse a eu des consolations suaves jusqu’au jour de son entrée au couvent, mais après, ce fut finit et elle n’en a pas moins persévéré, et c’est cela qui l’a sanctifiée. »[1]

[1] Cahier Journal – Juillet 1936 Retraite prêchée par le Père Sempé – Quatrième jour

Frère Yves