La Cotellerie, Méditation de la semaine Méditation Mariale de la semaine du 07 au 13 juillet 2024
La douceur
La douceur, voilà une vertu qui nous rejoint bien dans la multitude de nos actes quotidiens. C’est une vertu difficile à pratiquer par les temps qui courent. La colère peut très vite prendre le dessus. A nous d’être vigilant, sans tomber dans la faiblesse face aux injustices :
« Si une âme pratique la douceur, on dit qu’elle est faite de timidité ou qu’elle est seulement l’indice d’un tempérament sans énergie, trop faible etc… Je crois que la vraie douceur est une vertu qu’on rattache à la charité, mais qui s’appuie sur la vertu de force : l’oublie de soi-même et le souci de travailler au bien et au bonheur des autres.
Oh ! certes, cette douceur surnaturelle ne s’obtient point sans effort car c’est, je crois, une abnégation qui réclame de l’énergie et souvent un courage très méritoire. Oui, il faut vraiment se faire violence à soi-même pour s’interdire toutes paroles, dures ou blessantes, pour réfréner les attitudes de colères, les mouvements de vivacités, et ce n’est là, encore, que l’envers de la douceur.
La vertu, ne suppose-t-elle pas encore, que l’on témoigne en toutes occasions, de la bienveillance, de l’amabilité, même à l’égard des personnes qui nous sont antipathiques et qui lassent le plus vite notre patience. Oh ! jamais, ceux qui sont l’occasion de pareilles luttes intimes, ne soupçonnent tout ce qu’il faut d’héroïsmes pour pratiquer, en tout et partout, la vraie douceur ».[1]
[1] Cahier Journal – 23 juillet 1938
Frère Yves